Comment composer un plat sain et équilibré en diversification alimentaire ? Quelle est la différence entre celui à proposer à l'enfant et le plat à présenter à table aux adultes ?

Si vous vous posez ces questions, l'article dans les prochaines lignes est fait pour vous. Précédé d'un sommaire pour vous permettre d'approfondir les sujets qui vous intéressent le plus - il suffit d'un clic sur le titre du paragraphe - il commence par les précieux conseils de la Docteure Federica Dell’Oro, la biologiste nutritionniste de l'équipe DrSilva.

Pour tout découvrir sur le monde de l'alimentation complémentaire à la demande, vous pouvez jeter un œil à son vidéocours « Autosvezzamento pratique, facile et sans stress », accessible à la fin du paragraphe.

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Quand on parle de plat sain et équilibré en diversification alimentaire, il est nécessaire de citer certains nutriments indispensables. Lesquels ? Voyons-les ensemble un par un !

En tenant toujours compte de textures et découpes sûres, les sources de glucides sont essentielles dans l'assiette équilibrée du régime du petit en auto-diversification et devraient être souvent variées.

Divers formats de pâtes, céréales comme l'orge, le quinoa, le millet, le sorgho, le riz, le pain : voici quelques aliments qui devraient faire partie des plans alimentaires du petit en diversification alimentaire.

Si l'on regarde l'apport calorique complet du repas individuel, il est bon de savoir que, pour l'enfant, les glucides devraient représenter 50 % de la part (le type de plat que l'on peut voir dans cette vidéo, déjà divisé, aide beaucoup).

En ce qui concerne les céréales, il est bon, comme il est rappelé dans cet article, éviter les complets pendant toute la première année de vie au moins. 

Les protéines devraient représenter ¼ de l’assiette saine et équilibrée lors de la diversification. Avec un besoin moyen de 9 grammes par jour de 6 à 12 mois et de 11 de 1 à 3 ans - source : SINU - les protéines devraient être incluses avec modération dans l’assiette équilibrée en auto-diversification.

Pourquoi ? Parce qu’il a été démontré qu’un excès de ces nutriments dans les premières années de vie expose à un risque accru d’augmentation des cellules adipeuses et, par conséquent, de surpoids.

Il est également opportun, dans ce cas, de varier, en proposant aussi des sources végétales, légumineusesavant tout, aussi bien des aliments d’origine animale (fromage, viande, poisson, œufs).

Comme le rappelle la Docteure Dell’Oro dans son cours vidéo, la Société Italienne de Pédiatrie recommande de consommer la viande au maximum 3 fois par semaine, le poisson 3 - 4 fois par semaine, les fromages un couple de fois par semaine.

Dans le cas des légumineuses, en revanche, on peut en consommer jusqu’à 4 - 5 fois par semaine.

Parmi les fromages, il faut aussi compter le parmesan utilisé dans les préparations ou saupoudré sur les pâtes (par exemple celles au pesto, qui est un plat complet).

En ce qui concerne la viande, il faut rappeler l’importance de privilégier les coupe maigres. Mieux vaut abuser de l’huile d’assaisonnement que des graisses saturées qui caractérisent la viande rouge.

Le poisson, en revanche, devrait être de petite ou moyenne taille. Dans l’assiette saine et équilibrée lors de la diversification, les poissons de grande taille, comme le thon et l’espadon, devraient être évités en raison de leur forte teneur en mercure.

La consommation de poissons de fond, par exemple la plie ou la sole, doit être limitée.

Les légumineuses, en revanche, comme rappelé à plusieurs reprises, devraient être proposées, pour la première année de vie, décortiquées ou passées (la peau doit déjà avoir été enlevée).

Les graisses, ou lipides, sont un autre nutriment indispensable dans l’assiette saine et équilibrée lors de la diversification alimentaire.

Dans la toute petite enfance, les besoins en graisses par rapport à l’âge adulte sont plus élevés.

Pour en témoigner, on peut rappeler que près de la moitié des calories du lait maternel est constituée de lipides.

L’huile d’olive extra vierge - une cuillère à café crue suffit sur les plats proposés au petit - est une excellente source de graisses, mais ce n’est pas la seule.

On peut proposer des olives coupées en toute sécurité - c’est-à-dire en fines tranches - mais aussi la crème 100% fruits secs tartinée sur le pain ou ajoutée au yaourt.

À ne pas oublier, il y a aussi l’avocat, coupé en toute sécurité ou écrasé à la fourchette, et le saumon sauvage.

Les besoins en vitamines, fibres et minéraux dans un plat sain et équilibré pour la diversification alimentaire peuvent être satisfaits avant tout avec les légumes.

Ces aliments devraient représenter, dans l’assiette idéale dont nous avons parlé précédemment, un quart du total.

C'est dans cet aspect que réside l'une des principales différences avec l'alimentation de l'adulte, situation où les légumes, avec tous les nutriments qu'ils apportent, occupent 50% de l'assiette.

À choisir localement - garantie de fraîcheur et de qualité - les légumes demandent un peu plus d'attention quand on parle de plats uniques, comme par exemple les veloutés. 

En effet, dans ces cas, il y a un risque réel d'en offrir trop. 

Parlons aussi des fruits, soulignant qu'ils représentent la base d'une excellente collation. 

Comme le précise la Docteure Dell’Oro dans la vidéo de formation, rien n'interdit de le proposer pendant et après les repas.

Au contraire, dans certains cas, il peut être précieux. Il suffit de penser aux tranches de kiwi ou de mandarine, sources de vitamine C donc idéales pour assimiler une plus grande quantité de fer non héminique, présent dans les aliments d'origine végétale et moins biodisponible.

Revenant au fruit comme collation, il est bon de savoir que, pour un plat sain et équilibré pour la diversification alimentaire, il ne suffit pas à lui seul.

Doit être associé à la tétée ou au lait infantile dans les premiers mois ou, par la suite, à des aliments à plus forte densité calorique, par exemple les crèmes 100% fruits secs ou du yaourt nature.

Jusqu'à présent, nous avons parlé de plat sain et équilibré pour la diversification alimentaire en pensant à la proposition de nutriments présentés séparément.

Les plats uniques, déjà mentionnés, ont aussi leur raison d'être. Quelques exemples ? Le risotto à la courge, plat parfait pour la période froide que nous allons accueillir. 

Contient les glucides et les légumes ; pour la portion de graisses et de protéines, on peut ajouter un filet d'huile et une pincée de parmesan.

Même les boulettes conviennent parfaitement comme plat sain et équilibré pour la diversification alimentaire. On peut les préparer, par exemple, avec des lentilles, sources de fibres et de protéines, et du quinoa, super aliment qui, cru, contient un peu plus de 64 grammes de glucides pour 100 grammes.

Pour la portion de légumes, on peut ajouter du concentré de tomate.